Vous êtes un peu fleur bleue?
Envie de lire une belle histoire?
Voici ma potion:
Lucien et Mathilde habitent le même immeuble mais ils ne se sont jamais croisés, ou du moins jamais « vus ». Tous deux la trentaine bien tassée, ils végètent dans leur célibat en ne sachant pas bien comment s’en sortir.
Lucien est pédiatre, fan inconditionnel de Trintignant et surtout du film « Un homme et une femme », il a loué une mustang pour aller à Deauville en pèlerinage. Un peu vieux jeu, déconnecté de son époque il a du mal à rencontrer quelqu’un.
Mathilde, malgré ses hautes études à HEC, travaille dans une chocolaterie et ça lui convient bien. Elle, elle est fan de Romy Schneider, se fait la même couleur de cheveux et se sent terriblement touchée par la vie tragique de l’actrice.
Ce sont deux solitudes, deux cœurs esseulés que le destin va se charger de réunir.
Dès le début le lecteur sait que ces deux là vont se rencontrer mais le talent d’écriture de Virginie Carton fait que nous ne sommes pas pressés que ça arrive.
Son style est simple, sans fioriture, il va droit au but. Il est empreint de délicatesse, on sent que l’auteure a beaucoup de tendresse pour ses personnages. Ils sont tous les deux dans leur bulle de nostalgie, n’arrivent pas à assumer ce qu’ils sont au fond, ont du mal à communiquer avec les autres.
Virginie Carton met en avant deux héros ordinaires, pudiques et sensibles.
« La blancheur qu’on croyait éternelle » est un roman mélancoliquement drôle ou drôlement mélancolique.
Pour tous les amoureux des belles histoires.