Vous aimez les polars métaphysiques?
Vous aimez les intrigues bien ficelées?
Voici ma potion:
Alice Gauthier, professeur à la retraite, est retrouvée dans sa baignoire les veines tailladées. Cela a tout l’air d’un suicide mais le commissaire Bourlin n’est pas convaincu, d’autant plus que se trouve sur les lieux un étrange signe. Bourlin décide de faire appel à Adamsberg et à son acolyte le capitaine Danglard pour éclaircir tout ça. Deux jours plus tard un deuxième suicidé, Henri Masfauré, avec le même signe sur les lieux est découvert. La première victime avait envoyé une lettre au fils de la deuxième avant de mourir. Cela peut difficilement être un hasard. Alice Gauthier et Henri Masfauré avaient participé à une expédition en Islande qui avait tourné au drame dix ans plus tôt.
Il n’en faut pas plus pour Adamsberg pour se plonger dans cette histoire.
Mais la quête de la vérité ne va pas être facile. Ils vont rencontrer un groupe fanatique de Robespierre qui joue régulièrement, en costumes, les réunions de l’assemblée révolutionnaire dont faisaient partie Danton, Marat, Desmoulins et tant d’autres. Ils vont même aller faire un petit tour en Islande se heurter à « l’afturganga », démon vivant sur l’île.
Les nœuds vont être très serrés dans cette enquête et difficiles à démêler pour Adamsberg.
Il a fallu attendre quatre ans depuis l’excellent « L’armée furieuse » pour voir revenir notre cher commissaire et l’attente est récompensée.
Fred Vargas, une fois encore, nous entraîne dans les méandres de cette affaire et nous y perd avec délectation. Adamsberg est toujours aussi spécial dans sa façon bien à lui de mener son enquête, fantaisiste et surprenant, Danglard toujours aussi érudit. Ce qui est bien avec Fred Vargas est que tous les personnages comptent et on prend plaisir à connaître tous les membres de cette brigade. Ils ont tous leurs spécificités, leurs qualités et leurs défauts. L’histoire est captivante et envoutante, toujours marquée par la patte de cette auteur à part dans le monde du roman policier.
Faites moi confiance vous n’aurez pas envie de finir ce livre et de quitter cette aventure.