Vous aimez les romans policiers à l’ancienne ?
Vous aimez Jk Rowling ?
Voici ma potion :
Une nuit, à Londres, un célèbre mannequin Lula Landry, est retrouvée morte. Elle serait tombée de sa fenêtre. La police conclut à un suicide.
Mais son demi-frère, John Bristow, n’y croit pas du tout. Il souhaite alors confier l’affaire à Cormoran Strike. Strike est un ancien militaire, revenu avec une jambe en moins de la guerre, et qui s’est reconverti en détective privé.
Ayant terriblement besoin d’argent, il accepte l’affaire sans grand espoir de résultat. Pourtant, petit à petit, aidé de Robin, sa secrétaire intérimaire, il va mettre à jour des dysfonctionnements dans l’enquête de police. Il va louvoyer dans le milieu de la mode et des avocats londoniens afin de tirer les choses au clair.
Qui est ce fameux Roger Galbraith, auteur complètement inconnu ? Il s’agit en fait de JK Rowling qui a décidé de publier ce polar sous pseudo. Après le décevant « Une place à prendre » on ne pouvait qu’espérer mieux. Et le fait est que Rowling nous offre un savoureux roman policier. Comme si, sous alias, elle avait pu donner libre cours à son talent.
Rowling nous propose une belle galerie de personnages, bien étayés comme elle savait si bien le faire dans Harry Potter.
Le personnage central du détective, Strike, est magnifique. Une jambe en moins, de l’embonpoint, une vie conjugale désastreuse, il est atypique et attachant.
L’appel du coucou est un parfait polar à l’anglaise, le personnage de détective perturbé mais néanmoins très compétent, la secrétaire, experte en net, secondant son patron de manière efficace et la victime, belle, intelligente mais avec des fêlures.
Je ne vous dis pas que c’est le polar de l’année mais vous passerez tout de même un excellent moment.
Ne résistez pas à l’appel du coucou.
Edition Grasset