Vous avez envie d’un roman distrayant à l’humour un peu décalé?
Vous avez aimé « Le Fakir qui était resté coincé dans une armoire ikéa » ou « L’analphabète qui savait compter »?
Voici ma potion:
Le héros de ce roman s’appelle Don Tillman, il est professeur de génétique dans une université australienne. Il approche la quarantaine et pourrait être qualifié de « grosse tête ». C’est un génie en tous points et d’une connaissance sans limite. Mais voilà, Don est inapte à la vie en société. Il dit souvent ce qui lui passe par la tête et ne comprend rien aux règles et codes de la vie. Il n’a que très peu d’amis parce qu’il ne comprend pas la nécessité d’en avoir. Seul un couple de collègues arrive à le supporter.
Don est célibataire bien sûr. Mais il se met en quête de la femme idéale (pour lui). Il met au point un questionnaire qu’il compte soumettre à toutes les futures prétendantes. Questionnaire comportant des questions très insolites comme « Mangez-vous des rognons? », la réponse idéale attendue étant « occasionnellement ».
Mais un jour il rencontre Rosie Jalman, étudiante le jour, barmaid la nuit. Celle-ci est l’exacte opposée de Don. Autant lui est ordonné qu’elle est bordélique.
Rosie va l’entrainer dans une enquête afin de retrouver son véritable père. Don et Rosie vont user de multiples stratagèmes, même les plus loufoques, afin de prélever l’ADN de tous les pères potentiels.
« Le théorème du homard » est un petit ovni d’humour. Le personnage de Don , terriblement farfelu et décalé, est vraiment très drôle et attachant. Malgré sa maladresse c’est le personnage le plus sincère. Ses manies entraînent des quiproquos ou des malentendus qui font toute la fantaisie de ce roman.
Graeme Simsion, avec ce premier roman, nous ravit par son écriture très fluide et moderne. C’est un roman original sur la différence et surtout sur l’acceptation de la différence.
Tout le monde a droit à l’amour!