« Les sept sœurs » de Lucinda Riley

Avec ce roman j’ai pu expérimenter la puissance des réseaux sociaux. Cela faisait quelques semaines que je voyais passer des posts vantant la qualité de cette saga. Et la quantité de bons retours a eu raison de mes réticences de départ. J’ai donc acheté le premier tome en me disant qu’il fallait que je me fasse ma propre opinion.

Qu’on se le dise, j’ai été conquise par la plume et l’histoire.

Un milliardaire énigmatique vivant au bord du lac de Genève adopte au cours de sa vie six petites filles. Chacune venant d’un coin différent du monde. A la mort de leur père, chaque jeune femme reçoit un indice sur son origine. Maïa, qui est l’ainée, est la seule à être restée vivre près de son père. Son indice lui révèle qu’elle est née au Brésil. En essayant de fuir un souvenir douloureux, elle décide de partir pour l’Amérique du Sud sur les traces de sa famille biologique.

Le premier tome de cette saga va donc suivre la sœur ainée de cette famille peu ordinaire.

Lucinda Riley nous entraine non seulement dans le Brésil actuel mais aussi dans celui des années 20. Le lecteur va pouvoir suivre l’histoire de l’arrière grand-mère de Maïa alors qu’elle a 18 ans et sur le point de se marier. La partie flashback est pour moi la plus intéressante. On apprend beaucoup de choses notamment sur la construction du Corcovado. On sent que l’auteur s’est énormément documentée afin de retranscrire au mieux cette époque.

Dans ce roman vous trouverez du mystère, de l’histoire, de l’aventure, du dépaysement et bien sûr de la romance. Le récit aurait pu dériver dans de la pure guimauve mais il n’en est rien. Lucinda Riley dose tout cela intelligemment.

Amateur/amatrice de grande saga familiale, « Les sept sœurs » est fait pour vous!

Édition Le Livre de Poche/ Charleston

« Quand nos souvenirs viendront danser » de Virginie Grimaldi

Marceline et Anatole vivent depuis soixante-trois ans impasse des Colibris. Ils ont toujours vécu ici depuis leur mariage et ils y ont tous leurs souvenirs (bons et mauvais). Mais la mairie décide de raser tout le lotissement pour y construire une nouvelle école. Les propriétaires de l’impasse, tous quasiment octogénaires, ne vont pas se laisser exproprier aussi facilement. Ils vont user de toutes les méthodes possibles afin de faire changer d’avis le maire.

Voilà un roman qui va vous faire sourire mais aussi vous faire couler une petite larme ( si vous n’êtes pas insensible bien entendu). Virginie Grimaldi a vraiment le secret pour écrire des histoires qui parlent aux gens, qui touchent au plus profond de nos êtres. Comment ne pas penser à nos propres grands-parents quand elle nous parle de Marceline et Anatole? Comment ne pas faire un transfert vers notre propre histoire? C’est en cela que Virginie Grimaldi est très douée et qu’elle remue les lecteurs.

Heureusement elle est aussi douée pour nous émouvoir que pour nous faire rire. Il y a des situations sacrément cocasses et les personnages de son roman ne manquent pas d’humour et de second degré. Ce roman est une ode à l’amour mais aussi à l’amitié.

Alors, oui, Virginie Grimaldi fait du Virginie Grimaldi mais c’est pour cela qu’on aime la lire. Cette histoire est très agréable à lire et permet de passer un excellent moment. Et comme toujours, en le refermant, on n’a qu’une envie, aller voir nos proches pour leur dire qu’on les aime.

Édition Le Livre de Poche

« Le parfum du bonheur est plus fort sous le pluie » de Virginie Grimaldi

"Le parfum du bonheur est plus fort sous la pluie" de Virginie Grimaldi. Chroniques de livres et conseils de lecture par MLBA.
« Le parfum du bonheur est plus fort sous la pluie » de Virginie Grimaldi. Chroniques de livres et conseils de lecture par MLBA.

 

La vie de Pauline bascule lorsque son mari, Ben, lui annonce qu’il veut une séparation. Elle part alors s’installer chez ses parents avec leur fils de quatre ans.

Pauline n’a rien vu venir, ne comprend pas et reste persuadée qu’il changera d’avis. Après une longue période à faire l’autruche et à ne pas écouter son entourage, elle décide de rappeler à Ben combien ils étaient heureux. Chaque jour elle va lui écrire un souvenir de leur histoire.

Comme à son habitude Virginie Grimaldi sait comment faire pour toucher le lecteur en plein cœur. Avec des situations simples, de la vie courante, elle nous émeut terriblement. Virginie Grimaldi met en avant l’importance de la famille, de l’amitié. Malgré les mésententes et les incompréhensions, on peut souvent compter sur son entourage.

Avec une écriture simple elle déploie un grand panel de sentiments, on est ému, on pleure mais on rit aussi. Cela peut paraître facile mais faire ressortir avec des mots autant d’émotions est très fort.

On sort de ce roman avec l’envie d’aller embrasser les gens autour de nous et ça, c’est déjà pas mal!

Édition Le Livre de Poche

« Je te vois » de Clare Mackintosh

"Je te vois" de Clare Mackintosh. Chroniques de livres et conseils de lecture par MLBA.
« Je te vois » de Clare Mackintosh.
Chroniques de livres et conseils de lecture par MLBA.

Après « Te laisser partir« , excellent premier roman à vous donner des frissons, voici « Je te vois », thriller psychologique extrèmement bien ficelé!

Zoe Walker prend le métro tous les jours comme des milliers de personnes. Elle a donc ses habitudes, elle aime se mettre dans tel wagon, s’asseoir à telle place, elle donne une pièce tous les jours à la jeune femme qui fait la manche à l’entrée. Un jour alors qu’elle feuillette le journal, elle regarde par hasard les petites annonces de rencontre et là il y a sa photo avec un numéro à contacter.

Commence alors un angoissant suspense car une autre femme dont la photo était aussi dans ces petites annonces a été retrouvée assassinée. Elle cherche à comprendre et commence à soupçonner tout le monde autour d’elle.

Clare Mackintosh sait instiller l’angoisse et la tension tout le long de l’histoire. Elle nous tient en haleine jusqu’au denouement final.

A lire pour passer un bon moment !

Editions Le Livre de Poche