Lire un roman de Bernard Minier mettant en scène son personnage fétiche Martin Servaz, c’est comme retrouver un membre de la famille. Dans le dernier opus, « Sœurs » on l’a laissé en piteux état et on a envie de prendre de ses nouvelles.
Martin Servaz se remet donc doucement des derniers évènements, l’opération de son fils s’est bien passé mais il est sur le coup d’une mise à pied suite à sa dernière enquête, il a été rétrogradé et ne doit plus rentrer en contact avec ses collègues. Un coup de fil va perturber ce semblant d’équilibre. Marianne, son ancienne compagne, disparue depuis 8 ans, l’appelle à l’aide du fin fond des Pyrénées.
Voilà notre héros qui se précipite dans la vallée où le téléphone de Marianne a borné. Il n’a aucune idée de ce qui l’attend. Deux meurtres particulièrement atroces viennent justement d’y être commis. De manière informelle, il va épauler son ancienne collègue Irène Ziegler qui est sur l’enquête.
J’ai dévoré ce nouveau thriller de Bernard Minier. Plus de cinq cents pages qui se lisent facilement car l’auteur a le don de nous mener là où il a envie. Difficile pour le lecteur de ne pas vouloir connaître la suite. Il y a de la tension, du suspense, des personnages ambigus et un environnement, la montagne, qui est lui-même un personnage à part entière. « La vallée » est un huis clos gigantesque où le mal sévit, lieu de mises en scène macabres.
En le refermant il nous tarde juste de savoir quelle sera la prochaine épreuve de Martin Servaz!