Après ces quelques mois de silence, il était temps pour moi de vous tenir au courant de l’avancée du projet. Je rencontre régulièrement certains d’entre vous qui sont impatients de savoir ce qu’il en est.
J’ai attendu d’avoir toutes les réponses en main pour pouvoir vous informer.
On peut dire que ces derniers mois ont été comme des montagnes russes pour moi, un jour euphorique, le lendemain désespéré. L’entreprenariat n’est pas une sinécure, il faut avoir les reins solides et les dents acérées. Et pour que tout roule pour le mieux, il est demandé d’avoir un bagage pécuniaire substantiel. Chose qui m’a fait défaut. Il a donc fallu que j’aille frapper partout où je pouvais afin de réunir la somme qui me permettrait de débloquer un prêt. Prêt qui, sur le principe, m’avait été accordé.
Hélas la période étant compliquée pour tout le monde, les cordons des subventions ne se desserrent pas si facilement. « Vous êtes trop ceci, pas assez cela.. », il y avait toujours quelque chose qui n’allait pas. On a remis en cause beaucoup de mes idées, beaucoup de mes choix pour finir par me dire que si je voulais persévérer, grand bien me fasse mais que ça serait sans eux.
Vous n’êtes pas non plus sans ignorer la situation dans laquelle nous sommes, Yohan et moi. Quand une aventure comme celle que nous avons vécu prend fin, c’est toujours un moment particulier. Loin de nous l’idée d’y voir un échec, au contraire toutes les expériences sont bonnes à prendre et ce fut même pour moi le signal de voler de mes propres ailes.
Je crois que vous comprenez où je veux en venir. Au vu de notre situation personnelle, la banque qui me suivait a décidé de retirer son offre de prêt, ce que je conçois tout à fait. Pas de rancœur envers ceux qui ont cru en moi malgré tout.
Entendons-nous bien, ceci n’est pas un abandon du projet, c’est juste un délai, un report. Le temps de remettre les choses à plat, d’assainir notre vie au mieux.
Bien évidemment toutes les personnes qui ont participé à ma collecte sur Ulule recevront les contreparties attendues. Collecte qui n’a pas été vaine car elle m’a permis de financer la création de la société, les visuels pour les futures contreparties, la création des plans et les travaux entamés dans le local.
Il n’y aura pas encore de librairie « physique » mais je planche sur d’autres manières de vous prodiguer mes conseils.
Vous entendrez parler de moi plus tôt que vous ne l’imaginez !
Courage, il faut persévérer, moi j’y crois.
Bonne chance pour la suite.
Marie-Hélène Vincent