Cette semaine, j’ai rencontré Grégoire Delacourt. Il est venu faire une rencontre/dédicace avec ses lecteurs dans mon magasin. On comptait sur moi pour animer la discussion.
Je l’avais brièvement rencontré lors de la foire du livre de Brive et ce qui m’avait marqué à ce moment là, c’était sa disponibilité vis à vis de ses lecteurs. Il prenait le temps de parler à chacun, de faire la dédicace appropriée et surtout ce fût un des premiers à être à son poste le lendemain pour rencontrer les gens.
J’avais compris qu’il avait le verbe facile, étant publicitaire avant d’être un romancier, il avait l’habitude de parler et de se mettre en avant (autant dire tout l’inverse de moi).
Je n’ai donc pas été déçu lors de notre rencontre. Grégoire Delacourt est quelqu’un de très ouvert, sympathique et surtout très drôle, ce qu’on pourrait appeler un « pince sans rire ». Vous savez, le genre de personnes qui dit des choses décalées de manière sérieuse, la personne en face ne sait donc pas si c’est du lard ou du cochon. J’aime beaucoup ce genre d’humour donc je suis rentrée dans le jeu assez vite.
Je l’avais prévenu, interviewer n’est pas mon métier. Je suis libraire, je sais vendre un livre et conseiller les clients mais poser des questions à un auteur et animer un débat, ça avait de quoi m’angoisser un peu !
Grégoire Delacourt a été parfait, des réponses longues comme il fallait, répondant à plusieurs questions dans une seule réponse. Il n’a pas manqué de me taquiner pendant l’entretien « mes réponses sont assez longues là ? », « vous n’avez pas d’autres questions ? », tout ça pour me mettre très à l’aise bien sûr !
Nous sommes allés manger ensemble ensuite. Pendant le repas il m’a dit « ma parole, vous n’avez pas lu mes livres pour me poser des questions aussi idiotes ? », toujours sur le second degré (enfin j’espère!).
Nous avons rencontré un auteur disponible, passionnant, volubile que ce soit sur son métier de romancier ou sur celui de publicitaire. Un auteur qui m’a dit vouloir absolument se casser la tête pour que chaque dédicace soit différente, pour que chaque lecteur se sente unique, ce qui n’est pas toujours facile quand on enchaîne 200 dédicaces d’affilée.
Un moment spécial.
Merci encore Mr Delacourt!
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