C’est une période particulière. Une sorte d’entre deux.
Il y a des choses qui ont été engagées et maintenant il faut patienter. Quand on est pas quelqu’un d’hyper confiant, l’attente peut être compliquée. L’attente c’est le risque de commencer à cogiter, à se poser des questions et très certainement pas les bonnes questions. Est-ce que je vais y arriver? Est-ce que les gens vont participer au financement? Est-ce que les banques vont suivre mon projet? etc..
C’est là que rentre en jeu l’entourage proche, ceux qui te connaissent vraiment et qui savent ce que tu vaux (même si toi tu ne le sais pas). J’ai la chance d’être bien entourée. Mon mari, évidemment, pour qui l’optimisme est une seconde nature. C’est vraiment une source de motivation et d’inspiration pour moi. Je ne vais pas en dire plus, il a déjà assez la grosse tête comme ça! Mes amies qui ne cessent de me pousser vers le haut depuis si longtemps et ma grande sœur qui est un soutien sans faille. J’arrête là on dirait que je prépare mes remerciements pour les Césars.
Hier j’ai reçu les plans du local établis par Julie de la Maison Radieuse. C’est chouette, ça permet de se projeter un peu plus et de commencer à envisager l’emplacement des rayons. Il va falloir que je sois bonne sur le fond que je vais mettre en place, librairie généraliste ça veut dire que je vais proposer de tout. Des rayons seront privilégiés, forcément, mais je dois être à même de répondre à toutes les demandes. Et il y aura une adaptation au fur et à mesure du temps qui passe. Des rayons disparaitront peut-être quand d’autres apparaitront selon la demande. J’ai eu plusieurs fois l’exemple au fil de mon expérience de l’engouement éphémère pour un style de littérature en particulier. Qui se souvient encore de la Bit-Lit? (des histoires de romances avec des vampires ou des loups-garous, si, si, je vous jure, ça marchait bien!).
Bref y’a encore du pain sur la planche!