D’un côté il y a Tim Jamieson, ancien flic, qui décide de partir pour New-York afin de laisser derrière lui son passé. Sur la route ses pas le mènent jusqu’à la petite ville de Dupray où sans vraiment savoir pourquoi il décide de poser ses valises pour quelques temps.
De l’autre Luke Ellis, jeune garçon de 12 ans vivant à Minneapolis. Surdoué il s’apprête à passer les concours d’entrée dans deux universités prestigieuses lorsqu’il se fait enlever par une obscure organisation.
Il se réveille dans une pièce identique à sa chambre. Mais en sortant dans le couloir il rencontre une jeune fille qui lui explique où ils se trouvent. L’Institut, où de nombreux jeunes gens possédant des dons particuliers sont séquestrés et subissent régulièrement divers tests.
Un nouveau roman de Stephen King est toujours une bonne nouvelle. Un nouveau roman qui en plus met en scène des adolescents est encore plus espéré, comme à l’époque de « Ça » ou « Shining ».
Je ne suis sans doute pas objective mais j’ai beaucoup aimé « L’institut ». On y retrouve tous les ingrédients qui marchent, un jeune héros intelligent et téméraire qui va servir de catalyseur, un adulte courageux et empathique, une organisation internationale douteuse et complexe et une ambiance stressante.
Certains trouveront des longueurs, ce qui est vrai, mais j’ai trouvé que ça intensifiait le climat oppressant de l’Institut. L’écriture de Stephen King est toujours aussi efficace et quand on referme son livre, on espère juste qu’il y en aura un autre très vite.