Envie de romanesque?
Vous aimez les destins de femme?
Voici ma potion:
En 1897, le tout Paris se rassemble à la grande vente de charité qui a lieu rue de Goujon. Au stand n°4 on trouve un trio de femmes dont le destin sera fixé lors de l’incendie qui va tout ravager.
La duchesse d’Alençon, femme charismatique s’il en est, est totalement dévouée aux miséreux et aux malades tuberculeux. Elle passe son temps à aider ceux qui en ont besoin.
Elle prend sous son aile la comtesse Violaine de Raezal. Celle-ci veuve depuis peu, a, malgré elle, une réputation sulfureuse. N’avait-elle pas épousé le comte de Raezal plus âgé qu’elle et déjà père de deux enfants de son âge? Violaine depuis la mort de son mari a du mal à se faire accepter par la bonne société parisienne.
La duchesse prend aussi à son stand la jeune Constance d’Estingel. Une jeune fille de bonne famille qui vient de rompre ses fiançailles, au grand désespoir de sa mère, tiraillée entre son amour et sa foi.
Le terrible incendie du Bazar de la Charité va transformer la vie de ses femmes.
Gaëlle Nohant nous offre trois portraits de femmes terriblement actuelles. Des femmes pris par le carcan de leur époque mais qui aspirent à des changements et surtout à la liberté de choix.
L’auteur dépeint à merveille la société de la fin du 19ème siècle. Véritable fresque des mœurs et idées de l’époque.
C’est un roman historique, à la facture classique mais tellement moderne.
Il ne se lit pas, il se dévore.