Envie d’un thriller efficace?
Vous aimez les histoires de conspiration?
Voici ma potion
A l’hôpital psychiatrique de Gaustad, en Norvège, un patient est retrouvé, mort étranglé. D’après les dires des premiers témoins il se serait lui-même donné la mort. L’inspectrice Sarah Geringen est dépêchée sur place. La diversion lui va bien, son mari vient de la quitter et elle ne sait pas où aller.
Dès les premiers instants elle sent qu’il se passe de drôles de choses dans cet hôpital. Le corps a été déplacé, le directeur semble vouloir classer l’affaire au plus vite, les témoins se contredisent et le patient a le chiffre 488 tatoué sur le front.
Sarah se retrouve alors embarquer dans une enquête qui va la mener à travers le globe, de Oslo à Paris, en passant par l’ile de l’Ascension et le Nevada. Elle va se donner corps et âme pour venir à bout de ce mystère et va rencontrer sur sa route un charmant journaliste français dont le frère décédé est mêlé à l’affaire.
Nicolas Beuglet nous alpague de suite. Il pose le paysage et l’ambiance avec une efficacité folle. Le personnage de l’inspectrice avec ses failles et ses doutes nous est immédiatement attachant. Il sait y faire pour décrire l’atmosphère glauque et oppressante de l’hôpital psychiatrique.
L’intrigue est complexe, mais le lecteur n’est jamais perdu. Intrigue qui n’est pas seulement policière car l’auteur nous entraine dans une histoire ayant trait à des recherches scientifiques et à la religion. Si un quart de ce que l’auteur raconte est vrai, ça fait froid dans le dos!
Le rythme est intense, vous ne pourrez pas lâcher ce roman avant de l’avoir fini.
Du suspense, une histoire incroyable, des personnages intéressants et inquiétants, « Le cri » et LE thriller à lire pour les amateurs du genre.