Envie d’un beau roman sur l’amitié?
Vous avez aimé « La couleur des sentiments » de Katherine Stockett?
Voici ma potion:
Odette, Clarice et Barbara-Jean sont inséparables depuis 50 ans. Les Suprêmes les surnomme-t-on en comparaison avec le groupe du même nom. Trois afro-américaines qui se sont rencontrées à la fin des années 60 et qui ont connu tous les changements de la société américaine.
Trois amies, trois caractères de femmes qui se complètent.
Odette est marié à James,plutôt corpulente, elle est la joie de vivre incarnée. Tête brûlée depuis qu’elle est née dans un sycomore, elle a hérité du don de sa mère et voit des fantômes. Elle passe d’ailleurs beaucoup de temps à discuter avec sa mère décédée il y a quelques années.
Clarice, elle, est mariée à Richmond. Ancienne virtuose du piano, elle a tout abandonné pour son mari, depuis elle donne des cours. Pour la remercier de l’avoir choisi lui, il passe son temps à la tromper.
Barbara-Jean a épousé Lester, beaucoup plus vieux qu’elle mais très riche. Amoureuse d’un blanc, elle n’a pas voulu bouleverser les conventions de l’époque.
Les Suprêmes est un ode à l’amitié. Comment trois femmes si différentes se sont soutenues à travers les ans et les situations difficiles, elles partagent les bons moments comme les mauvais et savent quand il faut se taire ou parler.
C’est aussi un petit bijou d’humour. Edward Kelsey Moore décrit avec délectation une scène de mariage qui tourne au drame.
Les Suprêmes c’est le destin de trois afro-américaines avec ses aléas mais ce n’est pas un livre sur la condition des noirs aux États-Unis, c’est bien plus que ça. Un livre qui parle de la vie et de la mort.
Vous ne pourrez pas quitter les Suprêmes, si attachantes, sans un petit pincement au cœur.